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Lise's Berlin Stories
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1 octobre 2009

La Maison des fous II et III

Raaaaaaah !!!!!

J'en ai marre !

C'est quoi ce pays de MA-LA-DES ???

Non, parce que l'université, c'est déjà pas assez chiant pour comprendre comment ça marche, mais en plus, faut rajouter la Grande Galère de l'Appartement???

Bon, j'ai finalement eu mon papier disant que je suis étudiane à la TU. Je suis officellement une TUoise (ou une TUsienne?). Mon papier pour récupérer ma carte d'étudiante, la vraie, en plastique, avec ma photo et une puce électronique, est sensé arriver dans quelques jours. Je sens encore les ennuis pour réussir à l'obtenir, cette carte. J'irais d'abord vérifier les horaires d'ouverture, parce que je ne fait plus confiance à mon livret de présentation de l'université !

Bref, hier, on se décide à aller voir au Studentenwerk - l'éqivalent du CROUS, pour ceux qui ne suivent pas - comment ça se passe. Sur mon papier - pas de la TU, du Studentenwerk lui même -, on nous dit que le bureau est ouvert du lundi au jeudi de 9h à 15h. Donc, on se décide à y aller. Un truc aurait dû me mettre la puce à l'oreille: le numéro de téléphone fournit par le papier n'est pas attribué, et pour le deuxième, ce n'est pas la bonne personne qui répon mai quelqu'un qui me hurle dans l'oreille avant de me raccrocher au nez, que ce n'est pas le bon numéro En même temps, je le comprends si la plupart de étudiants, qui ont ce même papier, ont appelé ce numéro, il doit en voir ras la casquette, le pauvre !!!

Tout ça pour dire que, par un petit matin grisâtre, on se chemine vers l'auuuuuuuutre bout de Berlin (plusieurs u pour signifier que c'est biiiiiien loin du centre !), la Malteserstrasse (oui, le nom m'a fait sourire aussi), à la Freie Universität pour être plus précise. Après une heure de trajet et trois correspondances- qui e sont fai attendre... - on débarque là-bas. Première surprise: ce n'est pas ouvert le mercredi. Cool... Deuxième surprise: ah mais non, les clefs,on ne les récupère pas ici, mais à la résidence - soit à l'autre bout de Berlin, de là où l'on vient (suivez un peu, quoi!). Ici, à Maltersrstrasse, on ne fait que signer les contrats et payer, le reste on s'en tape la nouille avec une pelle (traduction non littérale). Après délibération - et parce qu'on n'a rien d'autre à faire, on décide d'aller voir ce fameux "Hausmeister" (trad.: le maître de maison, soit:le surveillant en chef du bâtiment de jeunes étudiants fous et étrangers) qui est sensé avoir MES clefs. On discute longtemps, pour savoir si il sra sur place ou pas (je ne crois plu le papier qui dit que non, mais que si, enfin peut-être, faut voir). je deande à la "gentille" dame présente de nous éclairer sur certains points, avec mon allemand hésitant, et obtient des réponses très éclairantes. Je tente une remarques sur le fait que le document est faux et elle me lance (traduction quasiment mot pour mot): "Oui, oh, bof, c'est normal, c'est un vieux truc, c'est pas à jour ça". Moi, je suis Fançaise, je suis venue avec Papa et Maman qui voulaient pas me laisser toute seule, donc, même si ça m'énerve, je m'en fous un peu. Mais j'imagine le pauve petit japonais,qui débarque ici, tout seul, ne pigeant que dalle à la langue, et possédant, comme seule aide, ce document... Je serais mais hors de moi.

Toujours est-il qu'on fait demi tour. Un heure de S-bahn et me voilà à Hafensplatz. Premiè rencontre avec celieu où je vais habiter. Bon, y'a pas à dire, c'est bien une résidence étudiante. C'est sale, tout est cassé, y'a des tags plein les murs et des poubelles dans la cour. Ma mère pique une crise, déclare qu'il est HORS DE QUESTION que j'habite dans cette MERDE. Ambiance... Le type ne veut me donner qu'une seule des clefs parce que je n'ai pas signé le contrat. Je me retient d'exploser, je dis merci et wouala. La chambre que je découvre est...ben, une chambre d'étudiante. Salle debain, coin cuisine, un lit, un burau, une chaise, une armoire. 18 m2, exactement le même appart que Solenn, en plus sale, plus cassé et plus vieux. Je e décrispas la décmposition de la tête de ma mère quand elle a vu l'état de l'appartement, qui, qui plus est, donne sur la rue principale, où, évidemment, il y a de grands travaux - qui ne risquent pas d'être finis de sitôt, puisqu'ils semblent en être qu'au deuxième étage et qu'il y en a au moins 4 autres à construire...

Le lendemain (ah ouais, mais non, c'est pas fini ! Ca va mieux mais ça ne va pas en s'arrageant, faut me croire !) - donc aujourd'hui, quoi - on retourne à Malterserstrasse. Signature, argent, photos, explications évasives et en allemand, re-signature, allez, on se casse ! On part à Hafensplatz pour récupérer toutes les clefs. Re-signature sur place. Quelques blabla. Hop, on laisse ma mère faire le ménage (no comment) et on part faire LA dernière formalité: s'inscrire au Bürgeramt. C'est un, le Bürgeramt, si si ! On découvre une autre dimension du temps. La bureau est situé pas loin de la TU, dans une ancienne et très jolie église. A l'entrée deux apnneaux avec deux flèches indiquant des directions opposées: Bürgeramt. Donc, première question: j'vais où. Finalement, je suis le flot sur la droite. Là, il faut prendre un Meldenformulär à remplir et un ticket. J'ai le numéro 124, le numéro en cours affiché sur le panneau est le 20... Ooook, relax, take it easy. La salle d'attente (à défaut d'un autre mot, ce sera celui-là) est pleine à craquer de gens lassés qui ne cesse de regarder le panneau à chaque changement de numéro - on ne sait jamais, un miracle.... - Moi, je m'attele au rempisag de ce formulaire. Passé dex lignes, c'est uneé vidence: je ne parle pas un mot d'allemand. Je rempli quelques cases que je suppose connaître (Name, Vorname, ça me parle encore ça). Je traîne ici et là et tente de lire quelques trucs: des brochures sur la santé, la gazette de la vie de quartier, rien d'intéressant quoi...

On est resté plus de deux hures, là-bas. De 11h50 à 13h59, pour être précise. A la fin, j'en pouvais plus: le tût horripilant d panneau avec les numéros, le bruit des portes automatiques, les toilettes super clean et les gens qui n'avancent pas... c'était affreux... Affreux... Affreux... Des gens abandonnaient en pleine partie, pressés par le temps; ils donnaient leur ticket à un pauvre captif comme eux, rallumant une étincelle d'espoir dans leur yeux, voyant qu'il avait gagné ne serait-ce qu'une place avnt de pouvoir snfuir de ces looongs couloirs blancs aux énigmatiques et inquiétantes portes de bois vernies et patinées par le temps. J'ai fini par être appelée, mais je vous jure j'aurais eu un flingue avec moi, j'aurais descendue tout le monde !!! La nana qui m'a reçue s'est marrée quand je lui ai dit que j'avais pas tout compris au formulaire. Elle a remplie les cases manquantes, demandé ma carte d'identité et mon contrat de location, rempli un autre papier et l'a tamponné, au revoir, merci. En sortant, je me suis rendue compte dans quelle fracture spatio-temporelle j'étais tombée: http://www.youtube.com/watch?v=cbN1NaQ7yQI&feature=related

Mais attention, cete histoire ne s'arrête pas là. Non, non, non, trop facile. J'avais tout mes papiers, en règle, les clefs de mon appartement, je commençais à déménager quelques affaires, on est même passé à ikéa acheter quelques trucs (des verres pour BOIRE L'APERO a fait mon père - il a raison, j'ai plus de verres que d'assiettes (3 contre 12), on sait où vont mes priorités...) quand CA est arrivé. Tout bêtement. En quittant l'appartement, on a laissé les clefs à l'intérieur. Dans la serrure.

Je crois qu'on mérite une standing ovation...

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